Xenoblade Chronicles 3D

Notre test du portage New 3DS de Xenoblade Chronicles.

Xenoblade Chronicles, un des jeux référence de la Wii, revient dans un portage exclusif à la New 3DS, pour porter son lancement. L’occasion de vérifier si cette version dispose d’atouts réels pour faire repasser à la caisse ceux qui ont déjà craqué pour la version originale. Des atouts ou des faiblesses, si on y regarde de plus près. Notre test vous permettra peut-être d’y voir plus clair.

 

Les limites du support

Un point de scénario tout d’abord, avec pour point de départ le combat entre deux titans, Mékonis et Bionis. Ceux-ci sont restés figés durant leur dernier combat et constituent à présent la « terre » sur laquelle évoluent les personnages. Des entités mécaniques passent du corps de Mékonis à celui de Bionis et le but du héros, Shulk, sera de maîtriser l’épée légendaire Monado pour endiguer la menace.

En terme technique, le portage est assez impressionnant pour un support portable, mais le tout est un peu moins fin que sur Wii, on s’y attendait un peu mais ce n’est pas tout. L’action, déjà pas forcément très lisible par moments dans la version originale, est clairement un frein à l’immersion dans les phases de combat dans cette version New 3DS, on a du mal à tout distinguer dans le feu de l’action et même quand on veut déceler les menaces sur la map.

Autre limite, le manque de place sur cartouche qui a contraint les développeurs au retrait des doublages de la version japonaise, pourtant présents dans la version Wii européenne du jeu. Dommage pour les amateurs des voix originales, même si les voix en anglais sont aussi très réussies. Enfin, ce n’est pas vraiment la faute du jeu, mais la version téléchargeable ne tient pas dans la carte SD offerte de base dans le pack de la console, l’achat d’une carte plus grande est donc de mise.

 

Pas de tactile, mais …

La jouabilité de ce portage ne tire pas parti du tactile mais met à profit l’écran du bas pour dégager celui du haut de toute indication qui encombrerait inutilement. Une riche idée si on considère que malgré ça, la lisibilité de l’action sur l’écran du haut est toujours incertaine. Les éléments de l’inventaire sont affichés sur les deux écrans quand le menu en question est ouvert. Les gâchettes permettent de consulter la map en entier (ZR) ou encore contrôler la caméra à l’aide du second stick (ZL). La première citée permet, en combat, de donner des directives.

Les ajouts par ailleurs, se révèlent assez maigrelets, un simple menu Collection permet de débloquer des modèles 3D ou des musiques, déblocables avec des points obtenus par streetpass ou en utilisant l’amiibo Shulk une fois par jour maximum. Une loterie permet de miser une ou trois pièces pour obtenir un objet au hasard – si vous misez trois pièces, vous êtes sûr d’avoir un objet que vous n’avez pas déjà, avec une seule, aucune certitude – autant dire que cette Collection n’apporte pas grand-chose.

Si vous avez la version Wii, l’intérêt de ce portage est assez relatif, si ce n’est qu’il offre la possibilité de jouer n’importe où. Dommage qu’un système de sauvegarde dans le cloud n’ait pas été mis en place, à la manière des versions PS4, PS3 et PSVita de Final Fantasy X|X-2 HD Remaster, cela aurait eu le mérite d’ajouter un intérêt à la possession des deux versions. 

 

Verdict

7/10

Le portage en lui-même est une petite prouesse technique, même s’il n’égale pas la version originale. La lisibilité de l’action souffre du passage sur portable et graphiquement, c’est logiquement un peu moins fin. Malgré tout, l’utilisation des deux écrans, et le fait qu’il donne accès au jeu où on veut permet de donner une légitimité à ce portage. Surtout que le prix de la version Wii s’est envolé au rythme de l’écoulement des stocks de la version originale. Dommage, cependant, que les deux versions ne communiquent pas entre elles, en particulier pour les sauvegardes. 

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